Six raccourcis pour un camping sans stress

Pour moi, le camping est événementiel. 

Pas une habitude ou un mode de vie. 

Comme je suis issue d’une famille urbaine qui avait accès à un chalet les week-ends, le camping n’était pas vraiment tentant pour mes parents.

Flirtant avec le goût de l’aventure très jeune, entre les «  sauvons-nous les vl’a  » et les «  je suis capable d’en prendre  », j’ai sauté à pieds joints dans les différentes occasions de dépaysement. Parce que c’est surtout cela qu’on cherche au fond : du dépaysement, un changement d’air ou, comme disait ma mère : «  changer le mal de place !  ». 

Les camps Scouts, le camping sauvage et les randonnées ont ponctué mon enfance et mon adolescence. Toujours à l’aventure, sans mes parents. Il est donc clair pour moi que camping rime plus avec amies qu’avec famille.

Chacun ses références. Chacun ses traditions. 

Mais maintenant adulte et maman, le goût du camping me revient de temps en temps. Donc, quand c’est un GO, j’use de plusieurs raccourcis pas très scouts, mais qui savent me sauver un bon lot de stress. C’est totalement contre-intuitif de prendre du temps en nature si c’est pour se stresser le pompon, non ?

Voici mes 5 + 1 raccourcis préférés :

1 — Molo, tu commenceras.

Pas besoin de partir s’équiper de A à Z ou bien de changer de voiture avant ta première aventure. Les sites prêts-à-camper ou les chalets rustiques sont d’excellents premiers pas. On se pratique à gérer la nourriture. Avec un petit frigo et une station de cuisson à l’intérieur, c’est un stress de moins. Le prêt-à-camper a été mon coup de cœur lorsque ma fille n’avait pas encore un an. 

2 — Du jumelage tu profiteras.

Partir avec une autre famille ( idéalement plus expérimentée que la tienne ) est une option où tu pourras te mettre en mode apprenant. Tu observes, tu prends des notes et tu profites de leur expérience et de leur équipement. Mon raccourci préféré : partir avec Julie et sa famille ! La complémentarité roulotte et tente est vraiment intéressante ! 

3 — Du prêt-à-manger tu apporteras.

Après avoir planifié ton menu à l’aide du batch cooking, quelques prêts-à-manger complètent à merveille la question : «  qu’est-ce qu’on mangerait bien en camping ?  » Initiés pendant la pandémie aux boîtes repas des traiteurs locaux, pourquoi ne pas s’en inspirer et apporter quelques repas sous-vide à réchauffer seulement quelques minutes dans l’eau bouillante ? Chez moi, la sauce à spag en pot, les ribs ou le porc effiloché sous-vide sont des idées gagnantes. Bonus : cela ne prend pas beaucoup de place et pas de préparation en amont !

4 — De la mise en place et de la visualisation tu feras.

Limite ton temps en préparation des repas et augmente le temps passé à l’apéro autour du feu ! Lave, pèle, coupe d’avance ce dont vous aurez besoin lors du séjour. Cela limite l’utilisation de l’eau potable si c’est un enjeu. Aussi, pour chaque repas, visualise ce dont vous aurez besoin, chronologiquement. Cela te permettra de ne pas oublier l’ouvre-bouteille, la passoire pour les pâtes, les fourchettes à fondue… 

5 — Ton confort tu ne bouderas pas. 

Si l’espace le permet, évite de jouer les «  vraies  » et apporte ce qui est nécessaire à ton confort, à ton bonheur. Tu es marabout sans ton oreiller ? Let’s go ! Tu hésites à apporter une petite chaufferette, vas-y ! Laisse une paire de chaussures derrière au pire ! Camping égale sourire, pas martyre. 

Et un petit extra 

6 — De te pratiquer, tu ne négligeras pas.

Vérifie que vous êtes capables de monter la tente empruntée ou qu’il ne manque pas aucun piquet. Une nuit test ou un après-midi pilote peut sembler contre-productif pour un raccourci, mais ce n’est rien comparé à se mordre les doigts de «  j’aurais donc dû  » une fois sur place.

Sur ce, bon dépaysement, loin du stress !

Cet article de blogue fait partie de notre dossier spécial « Camping ». Pour consulter tout le contenu de ce dossier qui vous offre trucs et conseils pour faciliter votre prochaine escapade en nature, consultez cet article!